Il est inutile, voire dangereux, de trop éduquer les filles. Le grand Molière le disait aux femmes savantes,
“Si vous songez à nourrir votre esprit,
C’est de viande bien creuse, à ce que chacun dit.”
Les académiciens, les enseignants et les chercheurs l’ont toujours su. Parmi les qualités et prouesses qu’honorent justement les palmes de l’académie, il en est une, singulière : c’est la résistance solidaire et concertée du secteur de l’enseignement aux assauts contre la domination des grands hommes blancs.
Rappelons aux curieux de gloire femelle que l’esprit a un sexe, et lequel. Honorons à nouveau, Messieurs, le grand Molière qui savait – par la bouche du Père Chrysale –mettre chacun et chacune a sa juste place :
“Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
Vaugelas n’apprend point à bien faire un potage,
Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots,
En cuisine peut-être auraient été des sots.”