Les dirigeants des chaînes de télévision, probablement sensibles à leurs vertus décoratives, cèdent à la tentation de montrer des femmes à l’écran. Combien de temps avant que la féminisation ne gagne les premiers échelons du pouvoir ?
Les radios, libérés de la contrainte de la séduction par l’image, résistent bien mieux aux voix des sirènes ! Loin des regrettables slogans qui prônent la différence à France Inter, Radio France eut même l’audace de remettre le « Prix de la personnalité culturelle 2010 » à un homme de qualité parmi dix autres hommes aspirant à la gloire, tous blancs, âgés de 40 à 70 ans.
Messieurs, la France vous doit beaucoup. Qu’en ces heures sombres de crise économique et morale, le Service Public montre à tous comment magnifier la culture française et célébrer les Grands Hommes qui la font rayonner à travers le monde ! Mais quelle mouche a piqué le Directeur, Monsieur Hees, qui annonçait contrit que désormais, "Des femmes pourront assurer des flashs d’actualité à FIP" ? Comment peut-on, après quarante ans d’information loyale et virile, détruire un tel symbole ?
Soucieuses de contribuer au débat, la Barbe a soumis aux téléspectateurs de France 3 sa propre conception du bonheur, inspirée d’une citation d’Eugène Fromentin, peintre et romancier d’un temps où les femmes savaient encore garder leur place : « le bonheur est fait de trois choses sur terre : un beau soleil, une femme, un cheval ! »
Monsieur Taddei a bien compris le message : « La présence de toutes ces dames avec des barbes sur le plateau semble dire qu’il faut avoir des barbes, en tous cas du poil au menton, pour être invité à cette émission ».
Oui, chers téléspectateurs, dans une société où les femmes prétendent se faire entendre et briguent les postes les plus élevés, il faut des hommes de cette trempe pour défendre l’éternel masculin et protéger les espaces de parole des excès de ces ambitieuses !