Saluons le travail des Grands Hommes Blancs de France, de ces héros qui depuis 50 ans aident le Noir à s’élever hors des cavernes de l’enfance - comme le disait a Dakar notre cher Président Sarkozy.
Qui dit développement dit émancipation, et la présence de femmes à la tête des ONG - dont pourraient émaner quelques pulsions maternantes, risquerait d’entraver ce mouvement.
Et quel exemple donnerions-nous à nos frères africains en invitant des femmes, noires, jaunes ou blanches, à parler de développement ?
La Gaule résiste encore à l’invasion des théories du genre, et autres avatars du féminisme. C’est courageux. C’est le dernier syndrome de l’Occident malade, qui veut qu’à tout bout de champs l’on propose à une donzelle de venir nous parler de la condition féminine.
Et pourquoi donc exiger des hommes des colonies qu’ils donnent à leurs soeurs une place que nous-mêmes ne leur avons jamais cédée ? Nos femmes sont utiles - parfois bienheureuses - à donner le sein aux oeuvres charitables que nous présentons chaque jour à la postérité. Mais nous les avons gâtées, et déjà certaines secouent leurs chaînes.
Messieurs, l’Afrique n’a pas de temps à perdre. Il lui faut des leaders, pas des infirmières. Des hommes prestigieux, riches et puissants, qui donneront un jour la main à leurs grands frères blancs pour former une ronde fraternelle autour de l’équateur, et ce pour le plus grand bien de l’Humanité.
La Barbe.