Alors que nous travaillons ensemble, Messieurs, à moderniser l’Etat Français, une question légitime nous saisit : pourquoi changer quand la perfection semble atteinte ?
C’est que la conjoncture nous enjoint de faire mieux avec moins.
Et puisqu’il est question de retirer quelques postes dans les hautes sphères qui régissent la Fonction Publique, il serait malheureux d’y laisser encore siéger quelques intruses.
Désormais les filles sont plus nombreuses que les garçons sur les bancs de l’université. D’aucuns cherchent à nous faire croire, en répandant des inepties, que les donzelles réussiraient mieux que leurs homologues masculins. Ce n’est qu’illusion puisque parmi les professeurs, la proportion d’hommes est largement supérieure à celle des femmes. 87 % d’hommes au sein de la Conférence des Présidents d’Université. Heureusement que les grands hommes font front.
Songez qu’en 2008 la Fonction Publique est déjà féminine a 59% ! Ces demoiselles ne se contentent pas toutes de rester les écrivaillones de nos Mairies, d’ailleurs déjà 16% des dirigeants de cette noble Fonction sont des leurs. Justice, Police, Enseignement, Santé, Administration territoriales... Messieurs les directeurs, vous n’occupez que 84% des places à tenir et la Nation tremble sur ses fondations !
Il est donc en effet plus que temps de moderniser l’Etat. Et les membres de La Barbe, veillant à la sauvegarde des valeurs patriarcales qui fondent la République Française, le rappellent avec force et conviction : modernisation ne rime pas avec chiffon.