Messieurs, La Barbe vous dit merci !
Il suffit déjà, que loin des glorieux modèles du théâtre grec, Nô ou élisabéthain, le Rond Point laisse, chaque soir, des femmes monter sur ses planches. Si elles étaient, en plus, admises à commenter leur art, où irions-nous ? Les débats organisés par Télérama et le Théâtre du Rond Point sont heureusement vigilants. Déjà, le 25 janvier, dernier, pour répondre à la question « existe-il encore une place pour la critique ? » étaient conviés ici même Christophe, François, Christophe et Pierre.
Ce soir, encore, le scandale est évité. Et, sur scène, comme lors des interventions vidéo, ce seront sept mâles, qui incarneront selon le mot d’ordre de ces débats, « des personnalités artistiques et intellectuelles brillantes et décoincées » pour « torpiller et reconstruire le monde ensemble. Avec légèreté et gravité. Sans trop d’esprit de sérieux. »
La Barbe vous remercie au passage de l’avoir mise à l’honneur sur l’illustration dédiée à cette soirée. Oui, merci de laisser la femme à la place que lui avait assignée Emile Zola, dans son commentaire de l’original du Déjeuner sur l’herbe : « là que pour fournir à l’artiste l’occasion de peindre un peu de chair ».
Dominique, Régis, Roger, Patrick, que votre Partie carrée nous éclaire sur la « nécessité du scandale en culture », il se fait décidément trop rare !
La Barbe !