FIMALAC

Assemblée Générale
Paris

D’aucuns le savent, La Barbe défend ardemment les valeurs viriles qu’elle juge en péril et ne manque jamais de féliciter ceux qui, à force d’audace, de sens et de raison contribuent à préserver la patrie de nos pères de toute velléité féminisante. Aussi se réjouit-elle de participer ce mardi 10 février à l’assemblée générale de FIMALAC, groupe international de services financiers.

Dix hommes de grande qualité tiennent fermement la barre du Conseil d’administration de FIMALAC et notre bonheur ne saurait être plus complet ; Véronique Morali, la seule femme qui eu jamais l’audace de siéger à leurs côtés, a finalement quitté le navire. Elle fit là un geste exemplaire, dont d’autres pourraient s’inspirer.

Comment les femmes sauraient-elles évaluer avec raison et sang froid les risques profitables alors qu’elles ne connaissent du mot "obligation" que le sens du devoir domestique et maternel ? Si elles avaient le génie des affaires, les entreprises du CAC 40 ne seraient pas pratiquement toutes (à l’exception d’une seule) dirigées par des hommes ! Le principe de gestion « en bon père de famille » a maintes fois fait ses preuves, et n’est en rien démenti par les soubresauts passagers de l’activité économique. Ce n’est pas un hasard s’il n’a pas d’équivalent féminin !

La crise, la crise... Allons ! Point de contrition, Messieurs ! Serrons nos rangs, et réjouissons-nous des résultats de l’enquête de l’INSEE de 2002 qui soulignait que l’écart entre le salaire des hommes et des femmes au niveau cadre atteint 27 % dans les activités financières et immobilières (44% dans le commerce) ? Gageons que cela freinera les ardeurs de nos épouses et compagnes.

Laissons aux ménagères la gestion de leur panier et préservons la place des hommes qui est celle des Maîtres, donc des patrons.

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