Messieurs,
La Barbe se réjouit de participer à ce colloque sur le patrimoine immatériel. Ce matin, Jean, Jérôme, Noé, Mounir et Jean-Paul : 5 hommes sur 5 intervenants. Messieurs, bravo ! Vous êtes la tête de pont de ces deux journées dont nous ne pouvons que saluer la mâle exemplarité : 72% d’hommes.
Et comment en aurait-il été autrement ?
Depuis 1972 et l’adoption de la première convention de l’UNESCO sur le patrimoine, le temps, qui passe inexorablement, a encore un peu plus érodé la pierre de nos beaux monuments. Le patrimoine a pris des formes plus généreuses, et accueille en son giron des cultures immatérielles.
Signe des temps : tant à l’UNESCO qu’à la Maison des Cultures du Monde ou au Centre français du patrimoine culturel immatériel, le pouvoir lui-même s’ouvre à des personnalités dépourvues de tous les mâles attributs.
Mais il faut savoir raison garder ! Notre patrimoine culturel et mythologique nous indique assez la voie. Souvenons-nous de Pandore, cette écervelée trop curieuse qui, en ouvrant la boîte que Zeus lui avait confiée, a laissé se répandre dans l’humanité les maux les plus terribles ! Sachons poser des bornes ! Et c’est faire preuve d’une juste et équitable modération que de conserver l’expertise entre les mains d’une classe virile et bien membrée. Ce colloque en est la sage illustration. Félicitations.
La Barbe !