Le FRAC

L’école des Beaux Arts, pour des raisons qu’on ignore, a un jour accepté des femmes parmi ses élèves. Qu’elles occupent ainsi leurs loisirs est tout à fait charmant, mais ces dames ont vite abusé de l’opportunité, et leur nombre n’a cessé d’augmenter ! N’en déplaise à nos grands Maîtres, Léonard de Vinci, Pablo Picasso, Marcel Duchamp et Cie, cette institution de prestige tolère même quelques femmes parmi ses professeurs. Le danger est réel : certaines élèves pourraient se croire autorisées à se prendre pour des artistes ! Pourtant, l’absence flagrante des femmes dans les galeries, expositions et revues d’art, devrait les rappeler à la raison : si elles avaient du talent, elles rempliraient plus que les 3 % d’espace que leur consacrent les revues spécialisées.

Que ne se contentent-elles de créer nos rejetons, et d’inspirer les grands hommes ?

Que la femme demeure donc à sa délicieuse place de modèles : 80% de nus féminins sur l’ensemble des figures humaines représentées, voilà ce qui plaît au regard.

« Les femmes sont comme le suspense. Plus elles éveillent l’imagination, plus elles suscitent d’émotions. » disait le grand Maître Hitchcock, qui inspira Monsieur le Directeur du FRAC Ile de France Xavier Franceschi, Commissaire de l’exposition NOTORIOUS.

Faut-il rappeler que dans les années 70/80 les responsables des collections du Musée National d’Art Moderne, du Fonds National d’Art Contemporain ou du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ont été bien imprudents en sélectionnant 12% d’ « œuvres » signées par des femmes ? La présence modeste des femmes artistes à l’exposition NOTORIOUS rassure. La Barbe tient à féliciter ses organisateurs pour leur résistance à la féminisation des Arts, dans une société où les adeptes de la parité sont légions.

Mais la vigilance est de mise : trois femmes aujourd’hui sur 17 artistes exposés, quatre femmes demain… La pente est savonneuse. Le monde des Arts est exigeant. Laissons aux hommes la reconnaissance qu’ils méritent.

La Barbe.

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